Ceci est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou évènements réels est purement fortuite.
Chapitre 6 : Le manque
Les semaines passèrent et Inès avait décidément du mal à se remettre de sa séparation brutale avec Aurélien. L’homme l’avait marquée émotionnellement et physiquement.
Emotionnellement, parce qu’Inès était passée par toutes les sensations. Toute cette histoire semblait irréelle tant elle était folle. Elle avait été amoureuse et enjouée, puis trahie et violée. Elle avait été effondrée, et ensuite laissée seule entre le chagrin, la mélancolie et le regret. Mais elle avait à moitié pardonné Aurélien après avoir entendu les épreuves qu’il avait traversées.
Physiquement, parce qu’Inès ressentait un véritable manque sexuel. Après avoir passé des jours entiers à se faire ramoner par la gigantesque bite d’Aurélien, elle avait arrêté net toute relation sexuelle. Et son corps le faisait savoir. Il réclamait de se faire remplir. L’envie était telle qu’Inès se surprenait parfois à pleurnicher toute seule quand sa chatte exigeait de se faire fourrer. Sa tristesse venait du fait qu’elle savait qu’Aurélien la comblait. Elle ne se l’avouait pas sciemment, mais au fond d’elle, elle savait que leurs ébats sexuels lui manquaient terriblement. Qui sait où il était maintenant? Cloîtré chez lui, aussi triste qu’elle? Ou peut-être avait-il tourné la page et trouvé une autre copine? Inès songea à l’appeler, mais chassa cette idée de sa tête. Elle ne pouvait retourner auprès de lui. Pas après ce qu’il lui avait fait.
Inès parvenait à peine à cacher ses émotions à Baptiste, son colocataire. Il essayait de la mettre à l’aise, de la faire rire, mais il se doutait bien que la séparation pesait encore beaucoup sur elle. Il lui arrachait au mieux un sourire de temps en temps. Baptiste ne savait pas du tout comment appréhender la situation. Il était triste pour Inès, mais voyait bien qu’il avait là l’opportunité de conquérir celle qu’il aimait du fond du cœur. Il voulait se donner à elle et pouvoir toucher son corps pulpeux et si gracieux…
Un jour, il décida qu’il devait avoir une vraie conversation avec Inès, au-delà des discussions banales qui occupaient toutes leurs interactions. C’était vendredi. Baptiste décida d’aller acheter de la bière et aussi de l’alcool fort, pensant que cela délierait la langue d’Inès. La soirée arriva, et après un bon repas, les deux colocataires se mirent à boire des coups. Inès semblait plus réjouie que d’accoutumée. Le repas avait dû lui faire plaisir. Chacun se confia à l’autre dans un jeu d’action ou vérité qui égaya encore un peu plus leur soirée. L’ambiance était vraiment très bonne, et Baptiste prit l’initiative en décidant de passer à l’alcool fort.
« T’as pas peur de finir sous la table après deux verres? » demanda Inès sur un ton moqueur et avec un grand sourire aux lèvres.
« Ne t’inquiète pas, j’ai eu de l’entraînement! » répondit Baptiste en rigolant.
C’est vrai qu’à force de boire avec ses potes révolutionnaires, il doit avoir l’habitude — pensa Inès. Elle était heureuse que Baptiste fasse tant d’efforts pour lui redonner le sourire. Ils entamèrent un jeu de dés dont le perdant de chaque manche devait boire un verre. Bien vite, ils durent arrêter, trop pompettes. Ils rirent beaucoup mais se confièrent aussi l’un à l’autre pendant les heures qui suivirent.
Inès lui révéla l’ascenseur émotionnel qu’elle avait subi suite au viol d’Aurélien. Baptiste fut choqué, n’ayant jamais soupçonné que ce soit allé aussi loin. Il la rassura en venant s’asseoir à côté d’elle pour la réconforter. Elle s’apaisa et parvint à aller au bout de son histoire. Elle raconta à Baptiste à quel point Aurélien avait laissé un vide en elle, même si elle ne précisa pas qu’elle avait envie d’être littéralement remplie! Puis elle s’arrêta un instant.
« Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça… » dit Inès, confuse.
Baptiste savait que l’ivresse pouvait jouer en sa faveur.
« C’est bien qu’on puisse tout se dire. Je suis là pour toi. Je serai toujours là pour t’écouter quand tu en as besoin. Je suis ravi qu’on se fasse confiance mutuellement. » répondit-il solennellement.
Elle tourna les yeux vers lui. Elle semblait émue. Ces yeux… Baptiste sut que c’était le bon moment.
« J’ai moi aussi quelque chose à te dire. Je t’ai toujours trouvé charmante. J’ai beaucoup de sentiments pour toi. Je n’aurais jamais dû te le cacher aussi longtemps. Excuse-moi pour ce que je vais faire. » déclara Baptiste.
Il approcha son visage de celui d’Inès. Le moment d’après, il avait posé ses lèvres contre les siennes. Inès fut troublée l’espace d’un instant. Mais elle avait été profondément touchée par la sincérité du jeune homme. Elle ressentit un besoin charnel soudain. Elle pressa ses lèvres davantage contre celles de Baptiste et leurs langues se rencontrèrent. Baptiste sentit une joie indescriptible. Elle lui rendait Ataşehir travesti son baiser! Ils s’embrassèrent de plus en plus passionnément. L’alcool avait renversé toutes les barrières qui subsistaient entre eux. Ils se levèrent pour mieux se prendre dans les bras l’un de l’autre. Leur étreinte passionnelle dura plusieurs minutes pendant lesquelles ils savourèrent le goût de l’autre.
Très vite cependant, le haut d’Inès vola et elle se retrouva en soutien-gorge. Baptiste était émerveillé. Les nibards massifs de la belle blonde ne le laissaient pas indifférent. Cela n’échappa pas à Inès qui retira son jean lascivement, dans le but d’exciter Baptiste. Ce dernier eu juste le temps d’enlever son T-shirt avant qu’Inès ne reviennent se coller à lui. Alors qu’ils s’embrassaient à nouveau, Inès palpa le torse musclé du jeune homme. Il n’était pas aussi robuste qu’Aurélien mais tout de même bien développé et proportionné. Il essaya d’ouvrir le soutif d’Inès mais n’y parvint pas à cause de son effervescence intérieure. Il attendait ce moment depuis si longtemps…
Inès dégrafa elle-même son corsage, dévoilant sa poitrine abondante aux rondeurs magnifiques. Les yeux de Baptiste sortirent de leurs orbites. Il ouvrit la bouche, comme pour manifester son étonnement, mais aucun son n’en sortit. Inès ne remarqua pas de bosse dans le pantalon de son compagnon, comme elle en avait l’habitude avec ses précédents amants. Elle se souvint alors que Laura avait couché avec Baptiste et lui avait tout raconté en détail, en insistant sur la petite taille de l’engin. Inès décida d’ignorer ce fait et de laisser une chance à Baptiste de prouver sa valeur.
Elle le reprit dans ses bras et l’embrassa tendrement pendant qu’il descendait lentement la culotte de la belle femme, dévoilant son intimité. Il se mit à lui malaxer les fesses, assez maladroitement d’ailleurs. Inès mit à nouveau cela sur le compte de l’émoi. Elle se montra alors plus entreprenante et colla sa main contre les parties intimes de Baptiste. Elle sentit qu’il était en érection, mais il semblait en effet qu’il n’y avait pas grand-chose avec quoi travailler… Il était excité comme jamais, et cela se voyait. Il était comme paralysé par la beauté d’Inès. Elle prit les commandes et baissa le pantalon du jeune homme, puis son caleçon. Elle se retint alors de rire.
Minuscule. C’était le premier mot qui lui venait en tête. Le pénis de Baptiste était minuscule. Malgré l’érection totale, il ne devait pas dépasser les 4 centimètres à vue d’œil. Le pubis était complètement rasé, comme si Baptiste l’avait fait exprès pour se donner l’impression d’avoir un dard plus grand. De plus, la largeur était en accord avec la longueur, c’est-à-dire pathétique. Les testicules ne se distinguaient pas non plus : elles formaient comme un petit sac recroquevillé contre le pubis. Le tableau qui en résultait était celui d’un petit zizi qui pointait timidement vers l’avant. Inès contempla la chose avec un mélange d’hilarité et de pitié. Bien sûr, elle n’en laissa rien paraître. Elle avait décidé d’aller jusqu’au bout cette fois, ne serait-ce que pour remercier Baptiste de son amour inconditionnel. Mais elle se doutait bien qu’il ne saurait combler le creux au fond de son ventre.
Elle fit semblant de n’avoir rien remarqué de particulier et prit la main de Baptiste pour l’amener vers sa chambre. Les deux amants nus s’allongèrent sur le lit et Baptiste se mit à embrasser avec avidité les deux attributs imposants d’Inès. Dans le même temps, celle-ci tendit la main et attrapa un préservatif qu’elle eut du mal à enfiler autour de la verge tant elle était lilliputienne. Baptiste sembla avoir un regain d’enthousiasme. Il entreprit soudainement de soulever Inès pour la retourner à plat dos sur le lit. Elle fut agréablement surprise par la manœuvre. Ça y est — pensa-t-il. C’est le moment.
Il plaça son membre à l’entrée du vagin et n’eut aucun mal à s’introduire à l’intérieur d’Inès. La douce chaleur lui fit un drôle d’effet. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas fait l’amour à une fille. Il entama ses va-et-vient et ne cachait pas son immense plaisir.
« Han… Han… Oui, c’est bon… » gémit-il.
Ces petits couinements mirent Inès assez mal à l’aise. Outre le fait que ce n’était pas particulièrement viril, elle était gênée car elle avait du mal à sentir ce qu’il lui faisait. Elle avait à peine remarqué qu’il l’avait pénétrée tant sa queue était ridicule, et si maintenant elle savait qu’il était en elle, elle n’en ressentait cependant aucun plaisir. Elle ne remarquait que des légères chatouilles dans son intimité. Les caresses qu’il faisait étaient presque plus agréables. Elle se dit qu’en lui faisant accélérer le rythme, cela lui procurerait la satisfaction dont elle avait tant besoin.
« Vas-y! Accélère! Baise-moi plus fort! » glissa-t-elle dans son oreille tout en plaquant ses mains sur ses fesses pour donner la cadence.
Elle ne comprit son erreur que trop tard. Baptiste, submergé Ataşehir travestileri par son exaltation, accéléra le temps de cinq coups de boutoirs et s’écroula sur Inès.
« OOOOHHHH… HAAAANNN… HAAAAAAAAANNNNN!!! » s’exclama-t-il en éjaculant. Il se vida complètement, plongeant dans un bonheur sans fin. La plus belle femme qu’il avait jamais vue était à lui et il ne pouvait en être plus ravi. Il n’avait jamais joui aussi fort.
Inès, de son côté, était consternée. Une minute. Baptiste n’avait pas tenu plus d’une minute avant de cracher. C’était la pire prestation qu’elle avait jamais vue. Elle n’avait certainement pas pris son pied pendant cette courte minute, et déjà l’organe de Baptiste reprenait sa taille au repos, encore plus risible qu’avant. Inès eut cette fois du mal à cacher sa déception, laissant échapper un profond soupir. Ce simulacre d’acte d’amour lui donna presque la nausée. Elle comprit maintenant pourquoi Laura avait été si insatisfaite par les performances de Baptiste. Il n’était objectivement pas un bon amant. A tous les niveaux.
Prétextant d’être fatiguée, Inès se coucha immédiatement, demandant cordialement à Baptiste de lui donner un peu d’air. Celui-ci, qui s’était tout juste remit de son orgasme, n’insista pas. Il prit soudain conscience de sa triste performance et fut submergé par la honte. Il quitta la pièce, penaud, laissant Inès dans son lit. Elle ne ferma pas l’œil tout de suite, se remémorant avec un mélange d’amertume et de solitude ce qui venait de se passer. Mais l’alcool l’aida encore, et elle parvint finalement à s’endormir.
***
Le lendemain, Inès se réveilla sans difficulté. Elle sentait toujours un désir sexuel qui ne quittait désormais plus le creux de son ventre. Il était encore tôt. Inès pensa qu’elle n’avait pas eu besoin de beaucoup de repos : sa partie de jambe en l’air de la veille ne l’avait certainement pas fatiguée. Baptiste ne s’était pas montré à la hauteur. Inès ressentait beaucoup d’affection pour lui. Mais elle refusait de se mettre en couple avec quelqu’un qui ne pouvait pas la combler sexuellement. Inès s’habilla en vitesse et sortit de sa chambre. Elle avait besoin de prendre l’air. Elle croisa Baptiste qui prenait son petit-déjeuner. Il leva la tête.
« A propos de ce qui s’est passé hier… » commença Baptiste.
« Je sais pas si je suis prête à en parler. » esquiva Inès.
Elle attrapa un sweat et sortit de l’appartement. Elle inspira un grand coup. Tout se mélangeait dans sa tête. Ces aventures émotionnelles devenaient décidément de plus en plus folles. Elle décida d’aller rendre visite à Laura et monta les marches de l’immeuble. Elle croisa un homme qui descendait, et qui sentait étrangement le parfum de Laura… Elle sonna et la brune vint lui ouvrir. Elles se racontèrent tous leurs petits secrets.
Laura raconta à Inès son aventure avec Julio, le bel espagnol qu’elle avait rencontré à la salle de gym. Sans rentrer dans le détail, elle lui fit bien comprendre que son nouvel amant était clairement mieux doté que Baptiste et son petit zigouigoui. Inès était ravie que Laura ait enfin trouvé quelqu’un de taille. Et un peu jalouse aussi.
« C’est donc Julio que je viens de croiser dans l’escalier! » s’exclama Inès qui avait remarqué les draps du lit en pagaille. Ils ont dû bien s’amuser cette nuit — pensa-t-elle.
Elle continua en révélant à son amie la déclaration d’amour de Baptiste la veille, et la minute d’amour pathétique qui avait suivi. Laura ne semblait pas surprise.
« J’ai toujours su qu’il avait le béguin pour toi, beaucoup plus que pour moi. » dit-elle. « Mais je t’avais prévenu sur ses piètres performances au pieu. Au moins tu auras vu par toi-même… Tu vas faire quoi maintenant? »
« Je vais me trouver un nouvel amant. J’ai vraiment besoin de sexe… » répondit Inès. Elle se sentait rassurée d’avoir une amie à qui elle ne cachait pas même ses plus intimes envies. « J’aimerais en ramener un devant Baptiste, pour bien lui faire comprendre que j’ai besoin d’un vrai homme. »
« Si un jour tu as besoin d’une femme, je serais ravie de te rendre service! » s’écria Laura, se rappelant le plan à trois qu’elles avaient fait avec Aurélien.
« Je garderai ça en tête! » rétorqua Inès en riant. Elle embrassa brièvement la belle brune sur la bouche, et bondit joyeusement en direction de la porte. Elle se retourna une dernière fois.
« Je suis sur le marché. Et je trouverai une belle bite sur laquelle m’empaler! » jura-t-elle.
***
Etait-il 22h? 23? Minuit? Inès ne le savait plus. Mais elle s’en fichait. Elle dansait en donnant toute son énergie, boostée par la musique assourdissante et pourtant entraînante qui faisait presque trembler les murs. Elle ne faisait plus la différence entre la réalité et le rêve. Elle se sentait simplement emportée dans un élan collectif d’abandon joyeux et de danse endiablée. La quantité non négligeable d’alcool qu’elle avait consommée l’avait aidée Travesti ataşehir à se donner pleinement au moment présent. Dans la lumière ocre qui fendait l’obscurité du sous-sol, Inès dansait.
Tout avait commencé dans l’après-midi. Alors qu’elle faisait des achats pour s’habiller sexy, elle était tombée sur un panneau dans la rue, où chacun pouvait coller ses affiches. Une grande affiche rouge avait attiré son attention. Baptiste avait travaillé dessus il y a quelques temps. C’était une invitation à une conférence ouverte à tous, sur des sujets de société et sur l’éventualité d’une révolution populaire. Inès s’apprêtait à s’éloigner quand elle aperçut une affiche beaucoup plus petite, dans le coin de l’immense panneau. Elle était mal collée et n’attirait pas l’œil. Inès se rapprocha pour lire. Il s’agissait de l’annonce d’une underground party, une de ces fêtes dans les quartiers populaires, qui utilisaient des sous-sols ou des immeubles abandonnés. Des jeunes s’y retrouvaient pour des soirées de débauche sur de la musique électronique. L’alcool et la drogue étaient toujours au rendez-vous, et il était vrai que certaines personnes pas très nettes fréquentaient ce genre de fêtes secrètes. Inès se demanda pourquoi il y avait une affiche pour un tel évènement qui était souvent clandestin et réservé à une poignée de chanceux qui en avaient eu vent par le bouche à oreille. Elle décida de tenter une nouvelle expérience et retint l’adresse.
Le soir, Inès arriva sur place à l’heure de pointe. Cette fête semblait plus officielle qu’une underground party telle qu’Inès l’imaginait. Il y avait en effet deux vigiles et… l’entrée était payante! Inès n’avait pas prévu cela et n’avait pas d’argent sur elle. L’entrée coûtait d’ailleurs les yeux de la tête, du fait de l’alcool à volonté servi à l’intérieur. L’établissement était assez délabré mais aménagé spécialement pour accueillir ce genre de fêtes. Inès ne fit pas la queue et s’éclipsa discrètement dans l’allée qui longeait le bâtiment. Vérifiant que personne ne la voyait, elle escalada habilement une petite barrière. Elle pouvait à présent entendre la musique à mesure qu’elle se rapprochait du bâtiment par le côté, s’assurant toujours de ne pas être aperçue. Une fenêtre était entrouverte au premier étage. Sans un bruit, Inès grimpa sur un container, prit appui sur un creux dans le mur et s’accrocha au rebord de la fenêtre. Une traction plus tard, elle était à l’intérieur.
Les organisateurs sont encore amateurs — pensa Inès, fière de son coup. Le bâtiment était froid, sombre et désert à cet étage. On voyait la charpente sur laquelle pesait le poids des années en plus de celui du toit. Inès descendit au sous-sol avec une furtivité féline. La fête battait son plein. La salle immense était pleine à craquer ; il devait y avoir au moins 250 personnes. Des couples étaient déjà en formation, s’embrassant sans pudeur. Chacun bougeait au rythme de la musique, pris dans une frénésie partagée. Inès se joignit aux fêtards, buvant et dansant pendant des heures, pelotant et embrassant des inconnus, garçons et filles, et les perdant de vue aussi vite qu’elle les avait rencontrés.
Alors que ceux qui n’étaient pas ivres-morts sur le sol commençaient à repartir chez eux, Inès commença à fatiguer. Elle remarqua alors pour la première fois de la soirée une sorte de carré VIP de fortune, constitué de deux canapés et d’une table basse, sur laquelle régnait un désordre sans nom. Les quelques personnes assises sur les canapés étaient plus calmes que le reste des fêtards. Inès se demanda s’ils étaient sous l’emprise d’une substance illégale, ou s’ils ne prenaient au contraire pas part à la fête. La vision d’Inès était troublée par l’alcool qui venait de lui monter à la tête. Elle s’approcha d’eux et demanda qu’on lui fasse une place. Elle prit soin de mettre en avant sa poitrine en se penchant en avant, ce qui augmentait souvent ses chances d’obtenir ce qu’elle voulait. Un grand homme approuva de la tête. Elle se reposa un moment puis reprit ses esprits. Elle écarquilla les yeux afin de prendre conscience de ce qui l’entourait. Elle se tourna et détailla l’homme qui l’avait autorisée à s’asseoir. Sa peau était noire, d’un noir profond et fascinant. Il était grand et ses muscles se dessinaient parfaitement à travers son débardeur blanc, qui lui donnait un air décontracté. Il portait un simple jogging. Pas du tout habillé pour une soirée. Malgré tout, il dégageait une certaine assurance. Ses cheveux étaient rasés très court, sa mâchoire était carrée mais cependant gracieuse. Inès ne parvint pas à distinguer ses yeux. L’homme n’était pas concentré sur Inès mais plutôt sur un joint de bonne taille sur lequel il tirait de temps à autres.
Inès tendit la main sans dire un mot. L’homme la regarda un instant, puis lui passa le joint. Inès sourit puis porta le spliff à ses lèvres. Ils se passèrent ainsi le joint l’un à l’autre pendant une dizaine de minutes, profitant de ce moment de relaxation. Ils ne s’étaient toujours pas adressé la parole, ils se comprenaient gestuellement. Inès sentit son corps se détendre et son esprit dériver. Le cannabis commençait à faire effet. Les minutes passaient, mais les deux jeunes ne s’en rendaient pas compte. Ils commencèrent à se regarder avec appétit. Puis un jeu commença entre eux.
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